Le mot du fondateur
Sans m’inscrire dans une logique de moralisateur bien-pensant, je crois qu’il importe que chacun d’entre nous contribue à sensibiliser les esprits sur la nécessité de développer un amour et un intérêt sincères pour ses semblables ; une empathie qui se traduira en actions concrètes et dépassera le cadre des trop nombreuses déclarations d’intentions. Car c’est de là que naitra la vraie solidarité, la solidarité active…
Camara LAYE, un écrivain sénégalais reconnu, disait qu’ « Il faut apprendre à lier le bois au bois » (cf. L’enfant Noir). Ma compréhension de son message est que nous avons tous la responsabilité, et en particulier les membres de la diaspora africaine à l’étranger, d’apporter notre pierre à la construction de l’édifice du Co-développement, visant à favoriser l’émergence des populations autochtones et leur émancipation ; un objectif noble s’il en est, mais nécessitant qu’on fournisse à ceux qui en ont besoin les moyens d’action et l’accompagnement indispensables à l’atteinte de cet idéal. C’est à mon sens ce que confirme ce proverbe créole: « On ne peut faire un paquet avec une seule main ».
La Fondation JoNaReEsBen n’innove pas dans ce domaine. Nos précurseurs sont légion et de nombreuses associations et organisations non-gouvernementales continuent d’œuvrer dans le même but. Nous ne demandons qu’à apporter notre humble participation en fédérant, à notre niveau, les âmes de bonne volonté…
La Fondation JoNaReEsBen
La Fondation JoNaReEsBen a par conséquent conçu un ensemble de programmes humanitaires intégrés et complémentaires, visant à offrir des solutions concrètes aux principales problématiques identifiées : agriculture archaïque ; expertise limitée concernant les procédés modernes de culture, d’élevage et de pêche ; méconnaissance des technologies et méthodes de valorisation et d’enrichissement des sols (recyclage des déchets végétaux) ou des ressources existantes; enclavement des zones rurales et difficultés de commercialisation de la production en raison de l’absence d’infrastructures de transport adéquates ; difficulté d’approvisionnement en énergie et eau potable ; conditions sanitaires défavorables & assistance médicale limitée ; difficulté d’accès aux technologies informatiques ; infrastructures d’éducation et de formation inexistantes ou inadaptées.
Parce que ce travail monumental requiert un maximum de synergies, la fondation n’aura de cesse de solliciter à l’international la collaboration d’organismes de toutes sortes (entreprises, associations, administrations), d’experts métiers et de travailleurs volontaires (retraités, collaborateurs non-salariés) pouvant contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques définis ci-avant.